Crédit photo : Gnerk
Cela fait quelques mois maintenant que nous sommes devenus « propriétaires », terme clinquant synonyme de « t’en as pris pour trente piges mon gars. Fini les descentes à la FNAC ! ». Mais avant de passer devant le notaire pour faire un gros chèque, il a fallu « lever des fonds » comme dirait l’autre. Nous sommes tout d’abord partis voir la BNP, banque de Madame.
Episode 1 : la BNP
Nous prenons rendez-vous un samedi matin avec notre une conseillère financière dans le but d’évoquer avec elle notre capacité d’emprunt et pour ouvrir un « livret A baby » à Poupette. Poupette qui n’était pas bien vieille lors de se rendez-vous et moi, pas forcément bien rôdé en ce qui concerne le changement de couche par exemple.
Un changement de couche épique donc, sur la table à manger d’une salle de repos de l’agence BNP. Au moment d’ouvrir la couche… un pipi, maculant ainsi la table et me laissant « comme deux ronds de flan » devant cette mare jaunâtre. Une fois la mini catastrophe arrangée, je décidais d’un commun accord avec Madame de la laisser terminer l’entretien toute seule.
Je rentrais donc à la maison pour nourrir l’enfant. Et là, malheur encore. C’est dire si je n’étais pas encore rôdé. A peine le premier rot émis, des gerbes de gerbe suivirent sans discontinuer (s’il y avait un championnat de France « baby », on se serait qualifiés haut la main).
Bref, bébé vidé, papa repeint, maman revient. Avec l’offre de la BNP, on peut s’offrir une cage à lapin pas loin, ou un vaste terrain de camping aux fins fonds de l’Ile de France. Qu’il en soit ainsi, on est pas non plus super pressés.
Episode 2-a : Allez voir un courtier !
Sur les conseils d’amis, nous nous rendons chez un premier courtier (la Cafpi pour ne pas les citer) et sommes reçus par le directeur de l’agence. En tant que primo-accédants (primo-accédant, c’est comme primipare, mais pour les appartements), nous n’intéressons guère le monsieur, lequel réserve son amabilité à de riches propriétaires venus entreprendre des montages compliqués sur lesquels le pourcentage que prendra la Cafpi permetta au Directeur de briller pendant le prochain séminaire de team building. Soit. Cassons-nous.
Episode 2-b : Allons voir si meilleurtaux a choisi un nom valable…
A ce stade, après avoir vu une banque et un courtier, nous commençons à douter de la faisabilité de notre projet (lequel se résume pour l’heure à savoir à combien se chiffre notre futur hold-up et la peine assortie). Après avoir réuni tous les papiers nécessaires à l’examen de notre dossier, nous nous dirigeons vers l’agence Meilleurtaux, située juste en face de la Cafpi visitée quelques jours auparavant.
Pas de pipi sur la table de réunion de la part du bébé. C’est dire si tout se passe bien. Jusqu’à la sentence énoncée par notre interlocutrice : « Mais, mes pôv’ z’enfants ! Avec Madame au chômdu, faut pas trop rêver… »
Ok, mais alors les papiers qu’on a amenés, ils servent à rien ? Parmi ces documents, plusieurs cautions permettant de rassurer un banquier frileux. Que nenni, elle ne présentera pas notre dossier à des banques. Ok. C’est elle la boss.
Episode 3 : C’est là qu’arrive le happy end…
Un peu démoralisés, nous nous tournons vers nos familles pour échanger avec elles sur les derniers épisodes de notre série noire. Nous en arrivons à la conclusion qu’un courtier ne vaut pas « son » banquier dès lors que la situation se complique un peu. Dans notre cas, la capacité d’emprunt, du fait du chômage – temporaire – de Madame, était diminuée (les revenus des Assedic ne sont pas pris en compte dans le calcul de l’endettement).
Bref, estimant que rien ne vaut un banquier qui nous connait. Rendez-vous est pris au Crédit Mut et bim ! (je vous passe les détails car je fatigue un peu là). Ce que je retiens, c’est que le banquier, qui nous connait, a tenu compte de notre situation globale, voyant au delà des fiches de salaire, etc… S’en est suivie une recherche d’appartement, une fois le ok de principe de la banque sur le montant potentiellement empruntable. Puis on a trouvé, on a signé, etc…
Tout ça pour dire que rien ne vaut la relation entretenue avec son banquier.
One Comment
Ce blog est particulièrement instructif pour nous autres référenceurs. Mille mercis pour votre site qui est un total plaisir à lire. Excellente continuation…Cordialement.