[box type= »warning » width= »100% » ]Aucun blogueur n’a été maltraité ou blessé pendant ce déjeuner. Je n’ai pas été invité par le restaurant à venir manger gratuitement. J’ai payé (oh, le con)[/box]
J’aurai mis le temps, mais ça y est ! Je suis enfin retourné dans un resto éthiopien. Allez-y, balancez les vannes (de mauvais goût) : « Ah ah, vous vous êtes partagés un grain de riz… » (ceci étant la « vanne » la plus entendue).
Perso, je n’ai jamais mis les pieds en Afrique, ailleurs que dans un club de Tunisie. Ce continent m’attire et m’effraie à la fois (il y a du personnel là dedans, certains savent). Bref, je suis pas ici pour raconter ma « laïfe » mais pour décrire ma dernière expérience culinaire.
La bouffe éthiopienne se déguste avec les doigts. Je n’ai pas testé tout ce que peut proposer la gastronomie de ce pays. Non, moi, je connais uniquement « beyayennatou« , qui est un plat « découverte ». Car le beyayennatou est servi dans un grand plat à partager. Les différents mets reposent sur une galette « injéra ».
Il ne faudra que quelques minutes pour nous repaitre de ce délicieux beyayennatou (nous en sommes venus difficilement à bout)
Et comment ne pas accompagner ce plat traditionnel d’une bière non moins traditionnelle. Nous avons donc commandé deux bières. Je ne pensais pas qu’on nous apporterait deux bières différentes. Je ne saurais pas dire si c’est un fait exprès pour que nous puissions en goûter deux différentes ou si la restauratrice nous a servi ce qu’elle a trouvé… Peu importe, ces deux bières blondes se valaient (j’ai une légère préférence pour la St George Beer)
Enfin… le café. Lors de mes précédents repas dans un restaurant éthiopien (feu Ethio Lalibela dans le XVIIIème arrondissement), le restaurateur torréfiait les grains de café et passait nous faire sentir cette bonne odeur avant de préparer la boisson. J’espérais que ce serait la même chose à l’Ethiopia. Ce fut le cas.
Verdict… Le restaurant Ethiopia, à découvrir !
Je suis venu avec un ami qui ne connaissait pas l’éthiopien. J’ai bien l’impression qu’il s’est régalé et a priori, il devrait à son tour faire découvrir cette gastronomie à d’autres. Nous étions au restaurant Ethiopia, situé au 89 Rue du Chemin Vert dans le XIème arrondissement. J’avais pris soin d’appeler pour réserver le midi. Arrivés sur place, petite frayeur. Rideau. Le restaurant fermé. Nous sommes allés nous renseigner au restaurant caribéen juste à côté (qui s’avère être tenu par les mêmes patrons). On nous a ouvert le restaurant. Deuxième surprise, nous sommes les seuls… Ce n’est jamais super bon signe.
Au final, nous avons bien (et même trop) mangé. L’accueil est simple. On est pas dans de la cuisine raffinée. C’est efficace et bon. Petit regret quand même : perso, je connaissais et j’avais déjà été « formé » au beyayennatou. Il se mange avec les doigts, mais pas avec n’importe quelle main,… Je trouve un peu dommage que la restauratrice se soit contentée de poser le plat sans nous expliquer un peu plus. Résultat, pour des néophytes, cela pourrait être un peu surprenant, voire rebutant.
Si jamais vous souhaitez découvrir la bouffe éthiopienne, je recommande l’Ethiopia. Mieux que le resto que j’avais précédemment essayé (voir ici). Au niveau de l’addition, pour un beyayennatou pour deux personnes, comptez 38 euros, 5 euros la bière et 3 euros le café éthiopien.
Tu n’as aucune foi en la parole d’un blogueur ? (comme je te comprends) Tu peux aller consulter les avis de vrais gens sur Yelp.