Je viens d’achever la lecture du livre J’étais garde du corps d’Hitler, écrit par Nicolas Bourcier et paru aux éditions du Cherche Midi. Ce livre est le fruit des entretiens accordés par Rochus Misch au journaliste. Rochus Mish raconte comment il est entré dans la Leibstandarte Adolf Hitler comme garde du corps et téléphoniste du Führer.
De son intégration après son service militaire jusqu’à ses années de détention en Russie après la fin de la guerre, Rochus Mish détaille son quotidien à la chancellerie et – ce qui est le plus « dérangeant » – décrit les relations quotidiennes avec Adolf Hitler. Rochus Misch dit ne pas s’intéresser à la politique, soulignant qu’il n’a jamais été membre du NSDAP. Il voue pourtant une admiration pour Adolf Hitler, qu’il « accompagnera » jusqu’à son suicide dans le Führerbunker.
J’ai hésité avant d’acheter ce livre lorsque je me trouvais à la FNAC. La lecture de ce livre s’apparente-t-elle à de la curiosité malsaine ? Ce qui est le plus troublant c’est que Rochus Misch dit ne jamais avoir eu connaissance des exactions nazies, de l’existence des camps, alors même qu’il faisait partie du cercle proche du Führer. Autre élément qui m’a mis assez mal à l’aise, c’est le portrait d’Adolf Hitler, lequel est dépeint comme un homme courtois, bon pour ses hommes, sensible… bref, un homme normal, très loin de l’image du bel enc*** que j’ai du personnage.
Au final, je ne sais pas quoi penser de ce récit. Rochus Misch humanise le pire criminel de l’Histoire, dit ne rien savoir de l’atrocité de la Seconde Guerre Mondiale. Quelle est la crédibilité à porter à ce témoignage ? Quelle est sa valeur ?
2 Comments
On se doute peut être quand même que Hitler n’était pas un monstre dans la vie auprès de ses soldats. Ca ne retire rien aux atrocités que cet immondice à pû engendrer, ça montre le regard d’un soldat sur son chez…
On se doute peut être quand même que Hitler n’était pas un monstre dans la vie auprès de ses soldats. Ca ne retire rien aux atrocités que cet immondice à pû engendrer, ça montre le regard d’un soldat sur son chez…