Likeonomics…

Cela a été répété plusieurs fois, Facebook a changé la donne en déplaçant le centre de gravité du search marketing vers le « Facebook marketing ». Il ne s’agit plus de mot-clé mais de centres d’intérêts (« likes »). Le terme « Likeonomics » définit un nouveau type d’économie basée sur l’affinité (« affinity economy ») : les personnes, les idées ou les organisations les plus populaires, sympathiques (« likeables ») sont celles en qui nous avons confiance, celles qui nous inspirent, celles que nous achetons.

 

Pour Rohit Bhargava, Senior Vice President of Global Strategy & Marketing chez Ogilvy, le concept de Likeonomics repose sur 5 grandes idées :

1. Il ya une crise crédibilité moderne.
Les consommateurs ont développé une grande méfiance à l’égard des entreprises.

2. Les gens prennent leurs décisions émotionnellement, pas logiquement.
La façon dont nous prenons des décisions n’a pas changé, mais notre compréhension du processus oui. Plusieurs ouvrages, ainsi que la recherche sur le cerveau, soulignent que les émotions jouent un rôle fondamental et souvent mal compris dans la prise de décision.

3. Les histoires sont la forme la plus convaincante de la communication.
Associé à  la puissance de l’émotion, le storytelling apparait comme la forme ultime de la communication, comme le conte l’a été pendant des milliers d’années.

4. La simplicité est la base de toutes les grandes communications.
Les gens sont paralysés par l’hyperchoix et rien ne peut tuer une idée plus vite que la complexité. Les meilleurs produits doivent une partie de leur succès à leur capacité intrinsèque d’offrir une expérience simple (il ne faut pas plus de quelques minutes pour prendre en main un iPad). La simplicité est l’arme secrète.

5. Nous faisons confiance aux étrangers et aux « microexperts »
Wikipedia est l’exemple le plus visible d’une révolution de la confiance : les internautes accordent leur confiance à des individus qu’ils ne connaissent pas. La création de contenus, leur agrégation et aujourd’hui la « curation » constituent autant de nouvelles formes de microinfluence qui redéfinissent les contours de la notion de confiance.

 

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