Attendu de longue date, Little Big Planet est disponible (depuis quelque temps) à la vente. Développé par Media Molecule, LittleBigPlanet est un jeu de plate-forme « communautaire« , pouvant se jouer jusqu’à quatre joueurs et disposant d’un éditeur de niveau dont la seule limite est l’imagination du joueur.
Le jeu tant attendu est enfin là. La main tremblante, la galette est glissée dans le lecteur de la PlayStation3… la magie opère. Tout cela commence plutôt fort avec une longue séquence d’introduction localisée (comprendre en français). Tout est expliqué (ou presque). En tous les cas, ces premières minutes mettent dans l’ambiance : imaginaire, création, exploration.
Enfin, au risque de décevoir un peu, il faut aussi préciser que tout commence par une mise à jour (ça va, c’est assez rapide), puis pas l’acceptation du contrat de licence utilisateur final Little Big Planet. Et… juste après, c’est la magie !
Le héros de l’aventure se nomme Sackboy. C’est un personnage en toile de jute, que le joueur pourra personnaliser tout au long de l’aventure grâce aux items collectés. Il est également possible d’acquérir de nouveaux costumes via le PlayStation Network contre quelques menues monnaies.
Le didacticiel, introduisant de manière (très) originale l’équipe de Media Molecule lors du premier niveau, permet la prise en main progressive de Little Big Planet. Sauter, pousser, tirer,… je n’ai pas encore tout découvert, mais à voir les 5 premiers niveaux, je suis impatient d’avancer dans le jeu !
Jouez, créez, partagez…
La customisation de Sackboy :
Sackboy est un nouveau personnage entièrement personnalisable. Tout se passe dans le « popit », le menu accessible in game, permettant de personnaliser son sackboy. Yyeux, sourire, cheveux, tenues,… tout y passe.
Ma première expérience de la manette gyroscopique :
Jusqu’alors je n’avais pas eu l’occasion d’utiliser la fonction gyroscopique de la manette (en venant même à en oublier sa présence). Dans Little Big Planet, l’inclinaison de la manette permet de contrôle la tête et les hanches de Sackboy. Pour le moment, ça ne m’a servi à rien dans le jeu, mais c’est assez bluffant comme fonction.
L’histoire, le but, l’objectif :
Je n’ai pas l’impression qu’il y ait une histoire. Le joueur est parachuté sur une planète bleue et est invité à passer niveau sur niveau. Bizarrement, l’absence de scénario n’est pas dérangeante dans Little Big Planet. Au contraire ! Je pense que l’intégration d’une histoire, d’un objectif à atteindre serait au contraire contre-productif, dans la mesure où il obligerait le joueur à terminer le jeu… ce qui est impossible. Selon moi, l’intérêt majeur de Little Big Planet est que peu de contraintes sont imposées au joueur. Dans la mesure où chaque joueur peut créer son niveau et le partager, la durée de vie du titre est infinie.
Little Big Planet, créer et partager :
Créez vos propres mondes, selon vos envies, vos gouts, vos humeurs… Connectez vous, proposez votre LittleBigPlanet à vos amis et partagez vos expériences. Je n’ai pas encore essayé la partie UGC (User Generated Content, contenus créés par les utilisateurs). Je m’attends à découvrir des niveaux de haute volée. Reste à savoir si les joueurs auront l’âme de créateurs et si une infinité de niveaux sera créée. Je m’en vais très rapidement découvrir le top des niveaux-perso. En attendant, j’ai déjà fait la connaissance du module de modération. Il est en effet possible dans Little Big Planet d’alerter un modérateur lorsque le joueur est confronté à un contenu offensant, illégal,… en appuyant sur la touche « Select » et en désignant la partie incriminée.
Little Big Planet : gamer ou casual ?
Avec Little Big Planet, quelle est la cible de Sony ? Pour l’heure la PS3 sert davantage à lire des disques BluRay ou encore à lancer des missiles qu’à jouer, non ? Le catalogue est plutôt pauvre, comparé à celui de la Xbox360. Peu importe, il existe de vraies perles sur la console next-gen de Sony. Je suis par exemple fan de SingStar ou de Buzz. Le « hic », c’est selon moi qu’il n’y a pas forcément besoin de disposer d’une machine de guerre pour de tels titres (la Wii pourrait faire l’affaire).
Avec Little Big Planet, il me semble que Sony peut réconcilier « gamers » et « casuals » autour d’un même titre. Pour les « casuals » (un peu comme moi à présent. sniff… après tant d’années à jouer…), il s’agit de passer les niveaux, les uns après les autres, avec plus ou moins de réussite. Pour les « gamers », c’est tous les niveaux à « 100% » et rien d’autres, c’est le jeu en coop’, la création de niveaux (imaginez, des niveaux starwar, metal gear solid,…). Bref, un jeu tous publics selon moi… Allez, j’y retourne
2 Comments
Je te reprends juste sur le scénario, certes au début y’en a pas des masses mais au fur et à mesure y’a une « histoire » qui apparait en fond .. et même un grand méchant!
Ce jeu est un mélange harmonique de difficulté et de simplicité, c’est facile à jouer dur à maitriser comme tout les vrais bon jeux !
Moi j’ai adoré 😉
donne nous le contras du licence svp