Oui, je blogue depuis le bureau…

Je peux l’avouer ici, il m’arrive de bloguer au bureau, mais uniquement le samedi (la journée consacrée à la mise à jour de ce carnet, ou presque).

Avant de lire la suite (au moment où je rédige ces lignes, je ne sais pas si le billet va être long ou non), je vous propose pour le bruit de fond un titre de Thiéfaine.

Aujourd’hui, on est samedi, la journée réservée – pour le personnel de bureau – au shopping, au rendez-vous chez Christiane l’esthéticienne,…
Aujourd’hui, on est samedi et ce matin je suis allé chez le coiffeur. Trente minutes d’attente, dix passées entre les mains du « sculpteur capillaire » (en même temps, pour ce que j’ai l’impression d’avoir sur le caillou, c’est peut être 5 minutes de trop).
Aujourd’hui, on est samedi et je suis au bureau pour la sixième journée consécutive cette semaine. Et je suis le premier arrivé !

Ceux qui me connaissent un peu (beaucoup) savent que j’ai longtemps adopté le rythme « 6 jours sur 7 ». Lors de ma dernière année d’étude, j’avais par exemple cours le lundi, étais en stage du mardi au vendredi et travaillais chez Quiksilver (note : il n’y a pas de « c » lorsqu’il s’agit de la marque de surfwear. on peut naturellement le laisser quand on parle du logiciel fonctionnant sous Mac.) Les années précédentes étaient sur le même schéma. Dur dur la vie d’étudiant cherchant à financer un minimum son accoutumance d’alors au tabac ou encore ses sorties entre amis.

C’est pourquoi, lorsque je suis entré dans la vie active, je me suis promis de passer les quatre premiers samedis à regarder non-stop TF1, comme une sorte de revanche, et de ne jamais plus travailler le samedi.

Aujourd’hui, on est samedi et une nouvelle fois je romps le serment que j’avais prêté. Je ne suis pas assez égoïste et devrais penser davantage à moi avant de penser à mes clients/dossiers/… Que voulez-vous… Peut-être un grand travail à faire sur moi.

Aujourd’hui, on est samedi, il est 11h56 et je vais me mettre à bosser jusqu’au soir… Courage à tous les travailleurs « samedisiens », à mes anciens collègues et amis chez Quiksilver, à la manager de boutique avec laquelle je partage les quelques heures de repos que l’on accorde chaque soir de semaine, et aux autres.