Quand j’étais petit…

… j’étais fan de Claude François. Enfin « fan », c’est un bien grand mot. Mes parents m’avaient offert un magnétophone. A l’époque, j’ai peut-être sept ou huit ans. J’ai quelques cassettes vierges, sur lesquelles mon frangin et moi enregistrons des extraits d’émissions télé et que nous tentons de trafiquer (maladroitement) grâce au micro intégré. Nous enregistrons nos voix. Après avoir fermé la porte de notre chambre, et en espérant que personne ne viendra perturber notre enregistrement, nous tentons de faire des copies de morceaux en passant d’un côté un vynil et en tenant à proximité le magnétophone.

Et puis, il y a les cassettes que l’on nous a offert avec le magnétophone. L’album de Guesh Patti et son célèbre « Etienne ». Les cassettes « gagnées » sur une aire d’autoroute en l’échange d’un plein de Super (les hits de l’été : Glenn Medeiros & co…). Et puis, il y a cette cassette de Claude François…

Cette cassette, je me la suis repassée en boucle. Je ne sais pas pourquoi mais j’ai une « remontée » de Cloclo. C’est de ma faute, j’ai voulu pourrir mes petits camarades au bureau en repassant le lundi au soleil (merci Spotify). Et maintenant, cela fait ressurgir des souvenirs. Comme ce soir de rétrospective sur Claude François, une dizaine d’années après sa disparition, en seconde partie de soirée. J’ai huit ans et je pique une colère pour pouvoir veiller et regarder l’émission. Après force cris et pleurs, j’obtiens satisfaction. Nous sommes en 1988, j’ai huit ans et je suis devant la télévision à regarder une rétrospective sur un artiste que je connais uniquement à travers cette cassette audio…

Souvenirs, souvenirs…

One Comment

JBD septembre 28, 2012 Reply

Ha le silence religieux des enregistrements de vynil à cassette ! Le plus sympa c’était à l’écoute, il y avait toujours quelqu’un qui s’était râclé la gorge, une porte qui avait claqué dans l’appart…

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