Avec une longueur de retard sur nos homologues japonais, Etrian Odyssey est disponible pour nous, pauvres gamers zeuropéens, depuis juin 2008. Etrian Odyssey, c’est un jeu de rôles, développé par Atlus et conçu par le papa de Trauma Center.
Tout commence dans la paisible bourgade d’Etria. Nichée au cœur d’une fertile contrée, Etria est devenue célèbre depuis la découverte d’un labyrinthe au cœur de la forêt. Nombre d’aventuriers ont tenté leur chance à l’intérieur de ce dernier. Avec plus ou moins de succès…
Lorsque vous arrivez en ville, on vous demandera de créer votre guilde avant d’affronter le labyrinthe. Une équipe peut comprendre jusqu’à 5 personnages aux classes diverses lansquenet, chasseur, trappeur, paladin, barde, guérisseur et alchimiste. Par la suite, deux autres classes pourront être utilisées : samouraï et sorcier.
Chaque classe de personnage dispose d’aptitudes propres. Ainsi, le Lansquenet, le chasseur, le trappeur et le paladin sont à l’aise au combat rapproché, quand le barde, le guérisseur et l’alchimiste trouveront leur place à l’arrière pour invoquer des sorts d’attaque ou de soin.
Dans de RPG, chaque niveau constitue plus ou moins un donjon, avec ses monstres et ses Djins (j’y reviendrai plus tard). Le déplacement est en vue subjective et s’effectue case par case (tour par tour diront certains). Etrian Odyssey est particulièrement difficile et, à ce titre, pourra rebuter nombre de joueurs. En effet, dès le premier niveau, on prend facilement une fessée par quantités de rats et de papillons. Aussi, il faudra souvent faire du levelling entre chaque « donjon » pour avoir une chance de survivre. Chaque niveau fait gagner un point d’expérience à attribuer à l’une des compétences du personnage (PV, PM, Techniques,…).
En cas de victoire, pas d’argent, uniquement des objets qu’il faudra revendre à Etria. L’argent ainsi amassé permettra d’équiper la guilde en armes, protections, objets magiques mais aussi (surtout !) en remèdes, à acheter en nombre pour tenter d’avancer dans les niveaux…
Une bonne idée : laisser au joueur le soin de cartographier le niveau
Dans le premier niveau, qui sert de didacticiel, le chef de la guilde est invité à dessiner la carte du « donjon » avant de pouvoir poursuivre l’aventure. Armé du stylet, vous pourrez cartographier le niveau, et surtout annoter ce dernier, indiquant ainsi les passages secrets, les coffres au trésor, les Djins,… Un conseil : avant de vous aventurer trop loin, pensez à faire l’acquisition d’un fil d’Ariane dans la boutique d’Etria. Cet objet, utilisable une fois (mais vous pourrez en acheter autant que vous le souhaitez), vous permettra de revenir sur la place du village. Pratique, lorsque une partie de la guilde a été décimée. Si tel devait être le cas, vous recommenceriez à votre dernière sauvegarde (cette dernière s’effectue à l’auberge ou près des puits géomagnétiques). Vous pourrez en revanche conserver le bénéfice de votre exploration précédente sur votre carte.
Djins, les sales bêtes du jeu…
Comme évoqué plus haut, Etrian Odyssey est (affreusement) difficile. Aux « monstres monstreux » s’ajoutent des créatures appelées les Djins. Ces derniers sont des semi-boss, contre lesquels plusieurs membres de la guilde y laisseront des plumes (pensez à acheter du nectar…). Si vous battez ces bestioles, qui se déplacent au même rythme que vous, vous gagnerez moulte expérience et des objets d’une grande rareté (qui valent beaucoup d’argent quoi !).
Technique
Rien d’extraordinaire au niveau des graphismes. C’est propre, sans plus.
Gameplay
Le jeu est facile à prendre en main. C’est tout. Pour le reste, il est très difficile et se réserve de ce fait aux hardcore gamers que le levelling ne rebute pas.
Ambiance sonore
La bande son est répétitive et se révèle à la longue plutôt agaçante. On préférera se visser un casque avec de la musique en guise d’ambiance sonore…
Durée de vie
Très très longue, en raison de la difficulté du titre. Une fois le jeu terminé (ce qui n’est pas encore mon cas, malgré un bon nombre d’heures de jeu), je doute en revanche qu’on recommence l’aventure uniquement pour tester de nouvelles classes.
Intérêt
Malgré les critiques listées plus haut, Etrian Odyssey ravira les fans de RPG, mais peut-être uniquement eux. Pour les novices, préférez un jeu plus accessible (plus facile) comme Final Fantasy ou Zelda.
Mon avis
Après 2 heures de jeu, j’ai eu envie de décrocher. Marre de me faire plier par un papillon ou un rat ! Et puis, je me suis repris en main, et j’ai poursuivi l’aventure. J’ai gagné en XP, fait l’acquisition d’un équipement plus puissant, appris de nouvelles techniques… Et puis maintenant, je suis accroc… Descendu au niveau 8, j’ai hâte d’aller tataner la gueule de la vouivre ! Affaire à suivre…
Test réalisé pour Xanapa
3 Comments
c’est cool mais… t’es ouuuuu ?
je ne sais pas vous mais j’ai vite saturé, il y a quelque chose qui me gene
je suis entièrement d’accord. la difficulté d’un niveau à l’autre est parfois délirante. Et le jeu est très très répétitif…