Nous sommes dans les annees 30. Dans un bar enfumé, une altercation éclate entre un photographe boiteux et un mossieur aux gants en pécari. Peu après l’altercation, l’homme à la canne rencontre un fabricant italien d’automobile et son chauffeur. Il leur présente des clichés, non pas pour les faire chanter, mais plutôt pour leur demander un service.
Le lendemain, ou quelques jours après, Scipion, le chauffeur, passe chercher notre photographe chez sa logeuse. Direction Munich, pour assister à la première de la cousine de photographe, Maryika Vremler, étoile montante du cinéma allemand.
Ils se retrouvent et afin qu’il garde toujours un souvenir d’elle, l’actrice offre à Blémia (car tel est le nom du cousin) offre un Leica gravé à leurs deux prénoms. Blèmia essaie l’appareil… Et c’est là que commence l’histoire.
Avec son appareil photo, Blèmia Borowicz, dit Boro, assiste à la montée du nazisme et tente de déjouer les activités secrètes d’un groupuscule d’extrême droite, emmené par le marquis d’Abrantès…
La Dame de Berlin est le premier roman de Dan Franck et Jean Vautrin. Paru en 1987, il donnera lieu 4 ans plus tard à une adaptation sur le petit écran (avec Mouss Diouf dans le rôle de Scipion, Robin Renucci dans celui de Boro et Giulia Boschi dans celui de Maryika Vremler).
Mon avis :
Difficile d’apprécier ce roman lorsqu’on est plongé dans un cycle « science-fiction » alternant entre Franck Herbert et Isaac Asimoc. Il m’a fallu passer le premier tiers de La Dame de Berlin pour commencer à entrer dans l’histoire et vouloir à tous prix connaitre le dénouement de cette première aventure de Boro le reporter photographe. La Dame de Berlin est en effet le premier tome d’une série de trois romans. J’ai encore un Asimov sur le feu, et j’enchaine ensuite avec Le temps des cerises.